Incontinence Urinaire chez l’Adulte : Causes, Types et Solutions Efficaces

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L’incontinence urinaire touche 3 à 5 millions de personnes en France, dont 70% de femmes. Pourtant, seulement 1 personne sur 3 ose en parler à son médecin. Cette perte involontaire d’urine, qu’elle survienne lors d’un effort, d’une urgence soudaine ou de façon mixte, n’est ni une fatalité ni une conséquence normale du vieillissement. C’est un trouble qui se soigne, avec des solutions adaptées à chaque type et à chaque situation.

La réalité que les chiffres cachent : L’incontinence altère profondément la qualité de vie. Isolement social, arrêt des activités sportives, troubles du sommeil, impact sur la vie intime, dépression : les conséquences psychologiques dépassent souvent la gêne physique. Pourtant, dans 70% des cas, des traitements de première intention (rééducation, modifications du mode de vie, médicaments) améliorent significativement les symptômes.

Ce guide complet vous explique :

  • Les 3 types principaux d’incontinence urinaire et comment les identifier
  • Les causes spécifiques chez la femme et l’homme
  • Les traitements efficaces, de la rééducation à la chirurgie
  • Les examens nécessaires pour une évaluation précise
  • L’accompagnement en résidence senior pour préserver la dignité

Qu’est-ce que l’Incontinence Urinaire ?

L’incontinence urinaire se définit comme toute perte involontaire d’urine, survenant en dehors d’une miction volontaire. Ce n’est pas une maladie en soi, mais un symptôme révélant un dysfonctionnement du système urinaire ou de son contrôle nerveux.

Le mécanisme de la continence normale

La continence repose sur un équilibre entre la vessie (qui stocke l’urine) et l’urètre (qui contrôle son évacuation). Quand la vessie se remplit, des récepteurs nerveux envoient un signal au cerveau indiquant la sensation de besoin. Volontairement, nous décidons du moment de la miction. Le sphincter urétral se relâche, le muscle de la vessie (détrusor) se contracte, et l’urine s’écoule.

L’incontinence survient quand ce système se dérègle : soit le sphincter ne retient plus correctement (faiblesse), soit la vessie se contracte de façon inappropriée (hyperactivité), soit le contrôle nerveux est altéré (troubles neurologiques).

Impact sur l’état de santé

Au-delà de la gêne physique, l’incontinence urinaire représente un handicap social majeur. Les personnes concernées réduisent progressivement leurs sorties, abandonnent leurs activités de loisirs, vivent dans la peur constante d’un accident en public. Cette incapacité à contrôler sa vessie engendre honte, anxiété et parfois dépression, particulièrement chez l’adulte actif qui ne s’identifie pas encore à une personne « âgée ».

Quels sont les 3 Types d’Incontinence Urinaire ?

Le référentiel du Collège Français d’Urologie (Urofrance) distingue plusieurs formes d’incontinence selon leur mécanisme. Identifier précisément le type permet d’orienter vers le traitement le plus adapté.

Incontinence Urinaire d’Effort

Mécanisme : La perte d’urine survient lors d’une augmentation de la pression abdominale (effort, toux, éternuement, rire, port de charge, activité physique) sans sensation de besoin préalable. Le sphincter urétral, affaibli, ne parvient plus à retenir l’urine quand la pression augmente brusquement dans l’abdomen.

Causes principales :

  • Chez la femme : affaiblissement du plancher pelvien après grossesses et accouchements, ménopause (chute des œstrogènes qui tonifient les tissus), descente d’organes (prolapsus)
  • Chez l’homme : principalement après chirurgie de la prostate (prostatectomie radicale pour cancer), plus rarement après résection prostatique pour adénome

Caractéristiques : Les fuites sont proportionnelles à l’intensité de l’effort. Elles peuvent être minimes (quelques gouttes lors d’un éternuement) à importantes (lors d’un jogging). Aucune urgence ni sensation de besoin impérieux ne précède la perte.

Fréquence : C’est la forme la plus courante chez la femme avant 60 ans, représentant environ 50% des incontinences féminines.

Incontinence Urinaire par Urgence (ou par Hyperactivité Vésicale)

Mécanisme : La vessie se contracte de façon anarchique et involontaire, créant une impériosité (besoin urgent et irrépressible d’uriner). Si les toilettes ne sont pas accessibles immédiatement, la perte d’urine survient. Le problème vient du muscle vésical (détrusor) qui se contracte alors que la vessie n’est pas pleine.

Causes principales :

  • Hyperactivité vésicale idiopathique (sans cause identifiée)
  • Maladies neurologiques : sclérose en plaques, maladie de Parkinson, accident vasculaire cérébral, lésion de la moelle épinière
  • Irritation chronique de la vessie : infections urinaires récurrentes (cystite), calculs, tumeur vésicale
  • Facteurs aggravants : constipation chronique, excès de caféine, certains médicaments

Caractéristiques : Urgence mictionnelle soudaine et difficile à différer, augmentation de la fréquence des mictions (pollakiurie), besoin d’uriner la nuit (nycturie), fuites avant d’atteindre les toilettes.

Fréquence : Environ 20-30% des incontinences. Plus fréquente après 60 ans et chez les sujets ayant des troubles neurologiques.

Incontinence Urinaire Mixte

Mécanisme : Association d’une incontinence d’effort et d’une incontinence par urgence. La personne présente à la fois des fuites lors d’efforts ET des urgences mictionnelles avec pertes.

Causes : Souvent multifactorielles, associant faiblesse du plancher pelvien et hyperactivité vésicale. Fréquente chez la femme après la ménopause.

Caractéristiques : Symptômes combinés des deux types précédents. Le traitement doit cibler les deux composantes.

Fréquence : 30-40% des incontinences féminines, particulièrement après 65 ans.

Autres Types (Plus Rares)

Incontinence urinaire par regorgement : La vessie ne se vide jamais complètement, reste constamment pleine, et déborde. L’urine s’écoule goutte à goutte de façon permanente ou par petites quantités fréquentes. Causes : obstacle à l’évacuation (adénome prostatique volumineux chez l’homme), ou vessie hypotonique qui ne se contracte plus (diabète, lésion nerveuse). Nécessite une prise en charge urologique urgente.

Incontinence fonctionnelle : La vessie et l’urètre fonctionnent normalement, mais la personne ne peut atteindre les toilettes à temps en raison d’une limitation physique (mobilité réduite, arthrose sévère) ou cognitive (démence). Le trouble n’est pas urologique mais environnemental ou neuropsychologique.

Incontinence Urinaire chez la Femme : Spécificités

Les femmes représentent 70% des personnes touchées par l’incontinence urinaire. Plusieurs facteurs anatomiques et hormonaux expliquent cette prévalence.

Facteurs de Risque Spécifiques

Grossesse et accouchement : Le poids du bébé pendant 9 mois distend le plancher pelvien. L’accouchement par voie basse, surtout si difficile (forceps, gros bébé, déchirure périnéale), endommage les muscles et nerfs du périnée. Le risque augmente avec le nombre de grossesses.

Ménopause : La chute brutale des œstrogènes entraîne une atrophie des tissus urogénitaux. L’urètre devient plus fin, moins tonique. Les muqueuses s’assèchent, favorisant les infections à répétition (cystites) qui irritent la vessie.

Prolapsus génital : Descente d’un ou plusieurs organes pelviens (vessie, utérus, rectum) à travers le plancher pelvien affaibli. Cette descente perturbe le bon positionnement de l’urètre et de la vessie, favorisant l’incontinence d’effort.

Chirurgie gynécologique : Hystérectomie (ablation de l’utérus), chirurgie du prolapsus : ces interventions peuvent parfois léser les structures de soutien ou l’innervation de la vessie.

Évaluation Spécifique

Le bilan chez la femme comprend systématiquement un examen gynécologique pour rechercher un prolapsus, évaluer la tonicité périnéale, vérifier l’état des muqueuses (atrophie). Le test à la toux (effort de toux en position gynécologique après remplissage de vessie) permet de visualiser la fuite d’effort.

Un calendrier mictionnel sur 3 jours (noter chaque miction, chaque fuite, les boissons) aide à quantifier objectivement la fréquence et le volume des pertes.

Incontinence Urinaire chez l’Homme : Causes Principales

Bien que moins fréquente, l’incontinence masculine a souvent des causes spécifiques nécessitant une évaluation urologique approfondie.

Après Chirurgie de la Prostate

Prostatectomie radicale (cancer de la prostate) : 5 à 20% des hommes opérés gardent une incontinence d’effort permanente, par lésion du sphincter urétral lors de l’ablation complète de la prostate. Dans la majorité des cas, l’incontinence post-opératoire régresse progressivement en 3 à 12 mois grâce à la rééducation périnéale.

Résection endoscopique de prostate (adénome) : Moins à risque d’incontinence définitive, mais peut entraîner temporairement une urgence mictionnelle par irritation vésicale.

Hyperplasie Bénigne de la Prostate (Adénome)

Une prostate volumineuse comprime l’urètre, gênant la vidange vésicale. La vessie, en lutte permanente contre cet obstacle, s’épaissit et devient hyperactive, causant des urgences et une incontinence par impériosité. Non traitée, elle peut évoluer vers une incontinence par regorgement (vessie trop distendue qui déborde).

Affections Neurologiques

Comme chez la femme, les maladies atteignant le système nerveux (sclérose en plaques, Parkinson, AVC, lésions médullaires) perturbent le contrôle de la vessie. La moelle épinière transmet les ordres entre le cerveau et la vessie : toute interruption de ce circuit provoque des troubles mictionnels.

Comment Stopper une Incontinence Urinaire ? Les Traitements Efficaces

La prise en charge de l’incontinence suit une approche progressive, débutant toujours par les traitements les moins invasifs.

Rééducation Périnéale et Vésicale (Traitement de Première Intention)

Rééducation du plancher pelvien : Encadrée par un kinésithérapeute spécialisé, elle vise à renforcer les muscles du périnée qui soutiennent la vessie et l’urètre. Efficace dans 60-70% des incontinences d’effort légères à modérées.

Techniques utilisées :

  • Exercices de contraction musculaire volontaire (Kegel)
  • Biofeedback (visualisation de la contraction sur écran pour améliorer la conscience corporelle)
  • Électrostimulation (stimulation électrique douce pour tonifier les muscles affaiblis)

Rééducation vésicale : Pour l’incontinence par urgence, elle consiste à « rééduquer » la vessie hyperactive par des techniques comportementales :

  • Mictions programmées (aller uriner à heures fixes, progressivement espacées)
  • Techniques de distraction ou relaxation lors d’une urgence pour la différer
  • Contrôle des apports hydriques (ni trop, ni trop peu)

Durée : 10 à 20 séances, résultats évalués après 3 mois.

Modifications du Mode de Vie

Perte de poids : Chez les personnes en surpoids, perdre 5 à 10% du poids corporel réduit de 50% la fréquence des fuites. L’excès de poids exerce une pression chronique sur la vessie et le plancher pelvien.

Adaptation des boissons : Maintenir une hydratation correcte (1,5 L/jour) mais répartie dans la journée, limiter caféine, alcool et boissons gazeuses qui irritent la vessie.

Traitement de la constipation : Un rectum distendu par des selles accumulées comprime la vessie et aggrave l’incontinence. Alimentation riche en fibres, hydratation, activité physique.

Arrêt du tabac : La toux chronique du fumeur majore les fuites d’effort.

Traitements Médicamenteux

Pour l’incontinence par urgence : Les anticholinergiques (oxybutynine, solifénacine, fésotérodine) ou bêta-3-agonistes (mirabégron) réduisent les contractions anarchiques de la vessie. Efficacité sur 60-70% des patients. Effets secondaires possibles : sécheresse buccale, constipation, troubles de mémoire (surveillance nécessaire chez la personne âgée).

Pour l’atrophie urogénitale post-ménopausique : Œstrogènes locaux (crème vaginale) pour améliorer la trophicité des tissus urétraux et vésicaux.

Aucun médicament n’est efficace sur l’incontinence d’effort pure. Le traitement repose alors sur la rééducation ou la chirurgie.

Dispositifs Médicaux

Pessaire (pour les femmes) : Dispositif placé dans le vagin pour soutenir la vessie et l’urètre en cas de prolapsus associé. Évite ou retarde parfois la chirurgie.

Bandelettes absorbantes ou protections : Ne traitent pas la cause mais améliorent la qualité de vie en sécurisant. Gamme très large, du protège-slip discret au change complet selon le degré d’incontinence.

Traitements Invasifs

Injection de toxine botulique dans la vessie : Pour les incontinences par hyperactivité résistantes aux médicaments. La toxine paralyse partiellement le muscle vésical hyperactif, réduisant les contractions et les urgences. Efficacité 70-80%, durée 6-9 mois, renouvelable. Réalisée en ambulatoire par cystoscopie (caméra introduite dans la vessie).

Neuromodulation : Implantation d’un petit boîtier (comme un pacemaker) qui envoie des impulsions électriques au nerf sacré pour réguler les signaux entre vessie et cerveau. Indiquée dans les incontinences par urgence rebelles. Efficacité 70%, amélioration durable.

Chirurgie de l’incontinence d’effort chez la femme : Mise en place d’une bandelette sous-urétrale (TVT, TOT). Cette fine bandelette synthétique soutient l’urètre et restaure le mécanisme de continence. Intervention courte (30 min), sous anesthésie locale ou générale, efficacité 85-90%, avec un taux de satisfaction élevé. Risque rare de complications (infection, érosion, rétention urinaire).

Sphincter urinaire artificiel (homme après chirurgie prostatique) : Dispositif implanté qui remplace le sphincter défaillant. Indiqué dans les incontinences sévères post-prostatectomie résistantes à la rééducation.

Comment Traiter l’Incontinence Urinaire Naturellement ?

Au-delà des exercices de rééducation, plusieurs approches complémentaires peuvent améliorer le contrôle vésical sans médicament.

Phytothérapie : Certaines plantes ont montré un intérêt dans la recherche pour réduire l’hyperactivité vésicale :

  • Graines de courge (tonifient le plancher pelvien)
  • Buchu (antiseptique urinaire naturel)
  • Efficacité modeste, à considérer en complément, jamais en remplacement d’un traitement validé

Acupuncture : Quelques études suggèrent une réduction des urgences mictionnelles et de leur fréquence. Mécanisme probable : modulation des voies nerveuses contrôlant la vessie.

Yoga et Pilates : Renforcent naturellement la sangle abdominale et le plancher pelvien, améliorent la conscience corporelle et le contrôle musculaire.

Hypnose médicale : Pour l’incontinence par urgence, aide à mieux gérer le stress et l’anxiété qui amplifient les symptômes, améliore la perception de contrôle.

Ces approches ne remplacent pas un bilan médical ni les traitements conventionnels validés, mais peuvent les compléter utilement.

Examens et Évaluation : Le Bilan Urologique

Face à une incontinence, un examen médical rigoureux identifie le type exact et oriente vers le traitement adapté.

Consultation Initiale

Interrogatoire détaillé : Circonstances des fuites (effort, urgence, mixte), ancienneté, fréquence, volume, facteurs déclenchants, impact sur la qualité de vie, antécédents médicaux (accouchements, chirurgies, maladies neurologiques), traitements en cours.

Calendrier mictionnel : Outil diagnostic essentiel. Pendant 3 jours, noter :

  • Heure et volume de chaque miction
  • Boissons ingérées (type et quantité)
  • Épisodes de fuites et leur contexte
  • Sensation de besoin urgent ou non

Ce document objective les symptômes et permet de quantifier la sévérité.

Examen clinique : Examen abdominal (recherche de globe vésical signant une rétention), toucher rectal chez l’homme (volume prostatique), examen pelvien chez la femme (prolapsus, testing de la force périnéale, test à la toux).

Examens Complémentaires

ECBU (Examen Cyto-Bactériologique des Urines) : Systématique pour éliminer une infection urinaire qui peut mimer ou aggraver une incontinence par urgence.

Échographie vésicale et rénale : Mesure le résidu post-mictionnel (urine restant dans la vessie après avoir uriné, signe d’une mauvaise vidange), recherche une anomalie rénale ou vésicale (calcul, tumeur).

Bilan urodynamique : Examen spécialisé en urologie réalisé en cas d’incontinence complexe ou avant chirurgie. Il enregistre les pressions dans la vessie et l’urètre pendant le remplissage et la miction, identifie précisément le mécanisme de l’incontinence (hyperactivité du détrusor, faiblesse sphinctérienne, obstruction).

Cystoscopie : Exploration visuelle de l’intérieur de la vessie et de l’urètre par une caméra. Indiquée si suspicion de pathologie vésicale (tumeur, calcul, cystite chronique).

Le spécialiste en urologie adapte ces examens en fonction du type d’incontinence suspecté et de la complexité du cas.

Est-ce Grave d’Avoir des Fuites Urinaires ?

Sur le plan médical : L’incontinence urinaire n’est généralement pas grave en elle-même, au sens où elle ne met pas la vie en danger. Ce n’est pas une maladie mortelle. Cependant, elle peut signaler un problème sous-jacent nécessitant une évaluation (tumeur vésicale, pathologie neurologique, problème prostatique), d’où l’importance d’une consultation médicale.

Sur le plan de la qualité de vie : L’impact est majeur. Isolement social progressif (évitement des sorties, voyages, activités sportives), troubles du sommeil (se lever plusieurs fois la nuit), irritation cutanée (macération, mycoses), troubles de la sexualité (peur de fuites pendant les rapports), anxiété et dépression. L’incontinence détériore profondément l’estime de soi et le bien-être psychologique.

Complications potentielles :

  • Infections urinaires récurrentes (macération favorisant la prolifération bactérienne)
  • Chutes (en se précipitant aux toilettes la nuit)
  • Déshydratation volontaire (certaines personnes réduisent drastiquement leurs boissons pour limiter les fuites, ce qui aggrave paradoxalement le problème en concentrant les urines irritantes)

Le message essentiel : L’incontinence se soigne dans la majorité des cas. Ne pas consulter par honte aggrave le problème et fait perdre des années de qualité de vie. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats.

L’Accompagnement de l’Incontinence en Résidence Senior

En résidence services seniors, l’incontinence urinaire est prise en compte avec professionnalisme et discrétion, permettant aux résidents de conserver dignité et qualité de vie.

Évaluation personnalisée : Lors de l’admission, l’infirmière coordinatrice évalue le type et le degré d’incontinence, les traitements en cours, les besoins en protections. Un plan d’accompagnement individualisé est établi.

Aménagements adaptés : Toilettes accessibles à moins de 15 mètres de chaque chambre, sanitaires équipés de barres d’appui, éclairage nocturne automatique pour les trajets de nuit, système d’appel dans les sanitaires.

Fourniture de protections : Les résidences peuvent négocier des tarifs préférentiels sur les protections urinaires et assurer une livraison discrète en chambre. Conseil sur le choix du niveau d’absorption adapté.

Suivi médical : Partenariats avec urologues de ville, kinésithérapeutes spécialisés en rééducation périnéale pouvant intervenir dans la résidence. Surveillance de l’observance des traitements médicamenteux.

Prévention des complications : Hygiène rigoureuse pour éviter infections et irritations cutanées, adaptation de l’hydratation (ni trop ni trop peu), programme d’activité physique douce pour maintenir le tonus périnéal.

Absence de stigmatisation : En résidence, 40 à 50% des résidents utilisent une forme de protection urinaire. Cette normalisation permet d’aborder le sujet sans tabou, facilitant l’acceptation et l’adhésion aux traitements.

Soutien psychologique : Écoute et accompagnement par l’équipe soignante, ateliers de groupe sur la santé pelvienne, maintien de la vie sociale malgré les fuites.

Références et Sources Médicales

Ce guide s’appuie sur les recommandations françaises et internationales en urologie et gériatrie.

Référentiel du Collège d’Urologie (nouvelle fenêtre : Urofrance) : Le Collège Français des Enseignants en Urologie publie des référentiels actualisés sur la prise en charge de l’incontinence urinaire chez l’adulte. Ces documents de référence guident la pratique médicale en France.

Association Française d’Urologie (AFU) : Société savante regroupant les urologues français, elle édite des recommandations de bonne pratique clinique validées par la Haute Autorité de Santé.

Référentiel Collège de Gynécologie (3ème édition Elsevier Masson) : Pour les spécificités féminines de l’incontinence, troubles statiques pelviens et leur prise en charge.

International Continence Society (ICS) : Organisation internationale définissant les standards de terminologie et d’évaluation de l’incontinence.

Pour toute recherche complémentaire ou lecture approfondie, ces sources font autorité dans la spécialité et garantissent des informations médicales validées.

L’incontinence urinaire, qu’elle soit d’effort, par urgence ou mixte, constitue un trouble fréquent mais trop souvent tu par honte. Pourtant, des solutions existent pour chaque type et chaque degré de sévérité. De la rééducation périnéale aux traitements médicamenteux, de la chirurgie mini-invasive à l’accompagnement en résidence senior, la prise en charge moderne permet de restaurer la continence ou, à défaut, d’améliorer considérablement la qualité de vie. La première étape reste la consultation médicale pour une évaluation précise et un traitement adapté. Briser le silence autour de l’incontinence, c’est déjà commencer à la vaincre.

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